
Depuis la mise en application de la loi Climat et Résilience en 2021 avec un nouveau diagnostic de performance énergétique (DPE), la part des passoires énergétiques évolue et influence directement les biens immobiliers sur le marché. Le site d'annonces SeLoger fait le point sur la situation en 2025.
Taux Empruntis relevés le 29/05/2025
Une différence de prix selon les départements
Les DPE ont un impact significatif sur la valeur d’un bien immobilier. En moyenne, début 2025, les prix des logements en vente classés F ou G connaissent une baisse de 15 %, soit environ - 452 €/m², par rapport aux biens classés D. En revanche, les départements ne sont pas tous égaux en prix.
Au 1er janvier 2025, une bonne partie des départements affichent une différence de prix supérieure à 20 % entre une passoire thermique et un bien classé D. Certaines zones, souvent rurales ou peu tendues, subissent même une hausse de plus de 25 %.
L’influence de l’étiquette énergétique sur la vitesse de vente
L’étiquette exerce aussi une grande influence sur la vitesse à laquelle un logement se vend. Au 1er janvier 2025, les logements classés F ou G restent sur le marché environ 84 jours, contre 79 jours pour ceux classés de A à E.
SeLoger l’explique en partie par la réticence de certains acquéreurs, voulant acheter un bien avec ou sans crédit immobilier, face aux travaux de rénovation.
En revanche, ces passoires thermiques continuent d'avoir une forte visibilité sur le marché immobilier. Les annonces de logements classés G génèrent en moyenne 67 % de contacts en plus qu’un bien classé D, et que celles avec un bien classé A.
Et pour le marché locatif alors ?
La loi Climat et Résilience a également incité les bailleurs à améliorer la performance énergétique de leurs biens mis en location, ce qui entraîné des conséquences sur les loyers.
À Paris, depuis le début de l’année, les logements classés A ont vu leurs loyers augmenter de 3 € en plus par mètre carré par rapport aux habitations classées D. Du côté des biens classés G, ils affichent un loyer inférieur de 1,3 €/m² à ceux classés D.
En parallèle, le stock de biens énergivores à louer en France a diminué de 64 %, contre une baisse de 37 % pour les habitations classées entre A à D.
Toujours selon SeLoger, cette baisse est due, d’une part, au retrait progressif de ces logements classés G du marché et, d’autre part, aux actions de rénovation entreprises par les propriétaires.
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