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Impôts : le service de correction en ligne ouvert dès le 30 juillet... mais limité ?

Le service de correction en ligne ouvert dès le 30 juillet... mais limité ?
Impôts : le service de correction en ligne ouvert dès le 30 juillet... mais limité ?

À partir du 30 juillet 2025, les contribuables pourront corriger leur déclaration de revenus 2024 directement sur le site impots.gouv.fr. Mais cette année, attention : le service de télécorrection ne sera utilisable que si vous avez sous-déclaré vos revenus ou mal appliqué une charge. À l’inverse, toute correction qui diminuerait votre impôt devra passer par une réclamation formelle, plus longue et plus incertaine. Un tournant qui peut avoir des conséquences, notamment pour les ménages les plus fragiles.

Corriger une erreur qui vous pénalise : une démarche plus complexe

Jusqu’ici, les contribuables pouvaient librement ajuster leur déclaration en ligne, que ce soit pour payer plus ou moins d’impôt. Cette souplesse prend fin : depuis un arrêt du Conseil d’État du 9 mai 2025, le fisc distingue clairement les corrections techniques (à la hausse) et les remises en cause du montant dû (à la baisse). Seules les premières restent accessibles via la télécorrection, du 30 juillet au 3 décembre 2025.

Pour faire baisser votre impôt, par exemple si vous avez oublié de déclarer des dons, une pension alimentaire ou si vous avez mal exercé une option fiscale, vous devrez désormais déposer une réclamation contentieuse, accompagnée des justificatifs. Le fisc pourra l’accepter… ou non. Et en cas de refus, vous devrez passer par le tribunal administratif si vous voulez contester.

Une mesure administrative qui peut peser sur les foyers en difficulté

Ce changement de procédure peut sembler anodin pour certains, mais il alourdit la marche à suivre pour les contribuables les plus vulnérables. De nombreux ménages modestes ou en situation financière tendue peuvent se retrouver dans l’incapacité de corriger une erreur simple sans se heurter à un processus long, administratif et potentiellement décourageant selon l'analyse de UFC-Que-Choisir. Or, un trop-perçu fiscal peut aggraver une situation budgétaire déjà délicate.

Dans certains cas, une déclaration mal remplie, et non rectifiée à temps, peut contribuer à déséquilibrer un budget fragile, surtout en période d’inflation ou d’augmentation des charges fixes. Et si elle entraîne des mensualités de prélèvement trop élevées, cela peut aussi alimenter un cycle de dettes, dans un contexte où le nombre de dossiers de surendettement ne cesse de grimper.

Ne pas corriger n’est pas sans risque

Il peut être tentant, à l’inverse, de ne pas corriger une erreur en votre faveur. Mais attention : si le fisc s’en rend compte, vous vous exposez à des intérêts de retard (0,2 % par mois) et à des pénalités de 10 à 80 %, selon la gravité de l’erreur. À l’inverse, si vous faites la démarche volontaire de corriger votre déclaration à la hausse, les pénalités sont levées et l’intérêt de retard peut être réduit, voire annulé en cas d’erreur minime.

En cas de difficulté pour régler un impôt trop élevé, il est possible de demander un sursis de paiement. Il sera automatiquement accordé pour les sommes contestées inférieures à 4 500 €, ou conditionné à des garanties au-delà. Un recours utile à connaître pour éviter de creuser un découvert ou de contracter un crédit de trésorerie inutilement.

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