
Selon les derniers chiffres publiés par l’Insee, les prix à la consommation ont progressé de 0,8 % sur un an en mars 2025, une évolution identique à celle observée en février. Cette stabilité de l’inflation peut sembler rassurante à première vue, mais elle masque des hausses sensibles sur certains postes de dépenses essentielles.
Inflation modérée, mais hausses ciblées
Si la stabilité globale des prix repose en grande partie sur la forte baisse des prix de l’énergie (- 6,6 % sur un an) liée à la diminution du coût des produits pétroliers, d’autres secteurs connaissent des hausses significatives. C’est le cas des services dont les prix augmentent de 2,3 % sur un an, en particulier à cause des assurances ou encore de l’alimentation en hausse de 0,6 % tirée par les produits frais.
Autre poste de dépense qui continue de peser : le tabac, dont les prix restent élevés malgré un léger ralentissement (+ 4,1 % après + 4,5 %). Quant aux produits manufacturés, ils reculent de 0,2 % après être restés stables en février.
Dans ce contexte de hausse des prix sur certains biens et services du quotidien, les charges fixes mensuelles peuvent devenir plus difficiles à supporter pour les foyers ayant plusieurs emprunts à rembourser. Le regroupement de crédits permet alors de réduire la pression financière en fusionnant différents prêts (crédit immobilier, crédit à la consommation, découvert bancaire…) en un seul crédit avec une mensualité unique et réduite grâce à l’allongement de la durée de remboursement. Ce qui augmente néanmoins le coût total du prêt en contrepartie de charges allégées.
Des prix en hausse sur un mois, notamment dans le textile
Sur un mois, les prix à la consommation ont progressé de 0,2 % en mars, après une stabilité en février. Cette hausse s’explique principalement par la fin des soldes d’hiver, qui a entraîné une hausse de 5,7 % des prix de l’habillement et des chaussures. Les prix des services, eux, se stabilisent (0,0 % après + 0,6 %), tandis que l’alimentation repart légèrement à la hausse (+ 0,3 % après - 0,1 %).
En parallèle, les prix de l’énergie continuent de reculer (- 1,5 % après - 4,6 %), allégeant légèrement la facture énergétique des ménages. Corrigé des variations saisonnières, l’indice des prix à la consommation affiche même une baisse de 0,2 % sur le mois.
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