
« les Français restent préoccupés par l’accès aux soins et leur coût » : c’est la conclusion d’une étude publiée en avril par CSA et Cofidis. Les chiffres, parfois alarmants, montrent que de nombreux ménages font une croix sur des traitements pour sauver leur budget.
Une personne sur cinq concernée
Le phénomène est loin d’être anecdotique. À la question : « au cours des 12 derniers mois, vous est-il arrivé d’avoir des difficultés pour payer vos frais de santé ? » 18 % des personnes interrogées répondent tout simplement « oui ». La proportion grimpe à 31 % dès qu’il s’agit de foyers avec des enfants à charge, mais aussi à 29 % chez les moins de 35 ans.
L’enquête se penche ensuite en détail sur les soins sacrifiés. Il s’agit, dans l’ordre :
- du dentaire (dans 54 % des cas) ;
- de l’optique (33 %) ;
- des médecins spécialistes (23 %) ;
- de la kinésithérapie et de l’ostéopathie (21 %) ;
- des « soins courants » auprès d’un généraliste (16 %) ;
- la psychiatrie et la psychologie (14 %).
La liste est ensuite complétée notamment par la radiologie (10 %), l’auditif (9 %) et, plus inquiétant, l’hospitalisation (8 %).
Des frais souvent hors budget
L’étude vient ensuite se concentrer sur la façon dont sont assumées les dépenses de santé. Seuls 55 % des répondants déclarent puiser dans leur budget courant. Autrement dit, pour près de 45 % des personnes, les frais de santé prennent la forme d’un imprévu, c’est-à-dire d’une charge pouvant aller jusqu’à déstabiliser leurs finances.
Pour y faire face, 20 % sont ainsi contraints de faire appel à leur famille, et 17 % vont même jusqu’à contracter un emprunt. Pourtant, cette dernière option est loin d’être conseillée. Récemment, la Banque de France rappelait que les problèmes de santé et leurs conséquences étaient souvent en cause dans les situations de surendettement.
Bénéficiez de notre expertise en regroupement de crédit,
c'est sans engagement !