
Si le nombre de dossiers est globalement en baisse depuis 10 ans, les disparités régionales demeurent en matière de surendettement : la Banque de France présente, comme tous les ans, le bilan national de l’année écoulée. On y découvre, entre autres, les départements davantage touchés par le phénomène.
Le surendettement en recul depuis dix ans
L’année dernière, plus de 130 000 procédures ont été sollicitées. Par rapport à 2023, l’augmentation est importante : + 10,8 %. Cette variation s’inscrit néanmoins dans une tendance générale nettement baissière depuis une décennie. Pour rappel, le nombre de dépôts frôlait encore les 250 000 en 2014.
Malgré cette amélioration impressionnante, des territoires précis restent empêtrés dans une difficulté chronique. Deux grandes zones se détachent ainsi sur la carte de l’Hexagone : le Nord et la « diagonale du vide ».
Un déséquilibre géographique
Pour comparer les départements, la Banque de France utilise un indicateur simple : le nombre de dossiers déposés pour 100 000 habitants. La moyenne nationale se situe à 245, mais l’intégralité des Hauts-de-France dépasse les 300. La région compte à elle seule près de 20 000 dépôts en 2024, avec plus de 6 000 rien que dans le Pas-de-Calais. La moyenne pour le département y est donc logiquement particulièrement haute (455), mais reste cependant inférieure à celle de l’Aisne (459).
Le deuxième grand foyer de surendettement en France est à cheval entre plusieurs régions, et notamment entre le Centre-Val de Loire et la Bourgogne-Franche-Comté. Dans cette dernière, le département de l’Yonne affiche une moyenne de dépôts pour 100 000 habitants significativement élevée (335). Il en est de même pour la Nièvre (327).
Toujours sur ce même indicateur, pour trouver les bons élèves à l’échelle nationale, il faut se tourner vers la capitale (154), la Lozère (125) ou la Haute-Savoie.
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