Dès qu’il est question de santé et de logement, la première chose venant à l’esprit est souvent l’assurance de prêt immobilier. Pourtant, d’autres enjeux liés à l’environnement direct du bien existent. Velux, avec les données d’Eurostat de 2020, revient sur ces aspects parfois dramatiquement oubliés au moment de choisir son lieu de vie.
Le bruit
Ceux qui vivent dans un logement bruyant le savent : l’absence de confort acoustique peut vite devenir un enfer. En plus d’être pénible, celle-ci vient, par ses effets en cascade, mettre en péril la santé des occupants dans des proportions souvent sous-estimées. Selon Velux, 20,7 % des Français sont concernés.
Comme l’explique l’association Qualitel, justement spécialisée dans la qualité des logements : « il y a un effet domino à cause de cette nuisance : un sommeil perturbé, non réparateur, une fatigue accrue, une automédication chez les adultes pour réussir à dormir, etc. Ce mauvais sommeil et le stress subis de façon répétée peuvent entraîner des effets sur les hormones, la tension artérielle et augmenter le risque de maladies cardiovasculaires ».
La lumière
C’est généralement la première chose que va mettre en avant un agent immobilier dans un intérieur : la luminosité. Outre leur capacité à embellir une pièce, les rayons du soleil sont aussi essentiels à la santé humaine. Malheureusement, l'étude note qu’un Français sur dix (9,70 %) perçoit chez lui un manque d’accès à la lumière du jour.
Comme le rappelle TF1info, l’exposition au soleil permet notamment au corps de produire de la vitamine D, qui elle-même permet ensuite au calcium de se fixer sur les os. Une carence en la matière peut ainsi conduire, dans les cas les plus graves, à une ostéopathie.
La pollution
Sans surprise, la pollution de l’air intérieur est aussi une problématique sanitaire. Santé publique France répertorie plus d’une trentaine de sources principales pour cette nuisance. Si l’on retrouve des éléments évidents comme la fumée de tabac, les insecticides ou les acariens, d’autres sont moins connus et plus surprenants, comme les bougies et les encens, mais aussi les livres et les magazines neufs.
À cela s’ajoute également ce qui vient de l’extérieur. En la matière, les chiffres présentés soulignent que la France fait moins bien que ses voisins : le taux de pollution de l’air intérieur venant de l’air extérieur est de 18,6 % dans l’Hexagone, tandis que l’indicateur est sous les 15 % à l’échelle de l’Union européenne.
Le froid
Enfin, les données montrent que 9,3 % de la population est dans l’incapacité de maintenir la chaleur dans son logement. La proportion grimpe même à 23,7 % pour les ménages étant sous le seuil de pauvreté. Pourtant, les effets délétères de l’exposition au froid sont bien connus, en particulier pour certains profils.
L’Assurance maladie en dresse une liste : personnes âgées ou à mobilité réduite, les nourrissons, mais aussi les individus qui souffrent de maladies chroniques cardiovasculaires, respiratoires ou endocriniennes. Pour les particuliers concernés, le DPE est donc un facteur d’autant plus utile et important à vérifier au moment de choisir ce qui deviendra son foyer.
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