En déplacement dans les Hauts-de-Seine et dans le Val-de-Marne, le ministre de l’Économie Éric Lombard et le ministre de l’Industrie Marc Ferraci ont dévoilé le projet du gouvernement qui prévoit de faciliter la recharge des véhicules électriques. Parmi ces mesures, la mise en place des heures « super-creuses » et solaires.
Les recharges en « super heures creuses » et « solaires »
La première mesure concernera le développement des heures « super-creuses » et « solaires ». Le but est d’inciter les consommateurs à recharger leurs automobiles dans les moments de la journée où l’électricité est moins utilisée et la moins coûteuse. Ces horaires se situent la nuit et entre 11 h et 17 h.
Les membres du gouvernement ont affirmé que ce dispositif devrait être mis en place à la fin de l’année 2025.
Pour rappel, une voiture électrique neuve, acquise ou non avec un crédit auto, peut être éligible à certaines aides publiques comme le bonus écologique avec un montant fixé à 27 % du coût d'acquisition TTC.
La mise en place de comparateurs de prix pour les bornes de recharge
Autre mesure proposée : permettre aux conducteurs de connaître la disponibilité des bornes et les prix pratiqués sur un site donné. En parallèle, selon Bercy, un « simulateur de calcul préalable du coût de la recharge » devrait être mise en service.
Il devrait prendre en compte « la structuration des tarifs en fonction des bornes, le prix au kWh, le prix en fonction du temps, ou à la session ».
Actuellement, la France comptabilise 2,5 millions de points de recharge, dont plus de 168 000 ouverts au public selon le ministère de l’Économie. Ce dernier a annoncé son objectif : atteindre 400 000 points de recharge ouverts au public d’ici 2030, dont 50 000 en recharge rapide.
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