Le marché du logement neuf a connu des évolutions contrastées au dernier trimestre 2024. Alors que les réservations de particuliers ont reculé, le nombre de biens mis en vente a progressé. En effet, selon les chiffres des ministères de la Transition écologique et du Logement, cette tendance concerne à la fois les appartements en collectif et les maisons individuelles, dans un contexte où les conditions d'accès au crédit immobilier restent un facteur déterminant.
Taux Empruntis relevés le 10/05/2025
Baisse des réservations des particuliers
Entre octobre et décembre 2024, 17 122 logements neufs ont été réservés par des particuliers, représentant 63 % des biens commercialisés. Ce volume marque une baisse de 4,2 % par rapport au trimestre précédent. Cette diminution touche autant les nouvelles constructions (- 3,7 %) que les logements en construction sur existant (- 8,1 %). Les appartements en collectif enregistrent une contraction de 3,9 %, tandis que les maisons individuelles accusent une baisse plus prononcée (- 8,9 %).
En revanche, sur une période d’un an, les réservations progressent de 6,8 %, portées par une hausse de 6,6 % des constructions neuves et de 9,1 % des logements en cours de construction.
Plus de logements mis en vente
Le nombre de nouveaux logements mis sur le marché s’établit à 14 335 au quatrième trimestre 2024, en hausse de 6,4 % par rapport au trimestre précédent. Cette augmentation est particulièrement marquée pour les appartements (+ 8,1 %), alors que les mises en vente de maisons individuelles chutent de 15,5 %.
Sur un an, les mises en vente enregistrent un repli de 7,5 %, avec une baisse de 5,2 % pour les nouvelles constructions et une chute plus forte pour les logements en construction sur existant (- 26,1 %).
Réduction du stock de logements disponibles
Malgré l’augmentation des mises en vente, le nombre de logements disponibles continue de diminuer. À la fin du quatrième trimestre 2024, 117 472 logements neufs restaient en vente, soit une baisse de 3 % sur trois mois et de 11,3 % sur un an. Cette tendance s’explique par la progression des ventes annuelles et le ralentissement des mises en vente observé lors des trimestres précédents.
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