Auto : le marché du neuf toujours en panne sèche

Comme chaque mois, le Comité des constructeurs francais d'automobiles publie son rapport sur les immatriculations en France. La tendance reste la même depuis le début de l’année : en 2025, le secteur s’effondre.

Les ventes en chute libre

C’est une véritable dégringolade : les ventes de voitures particulières neuves reculent de 12,3 % en mai 2025 par rapport à 2024. En unité, les immatriculations passent de 141 298 à 123 919 pour ce cinquième mois de l’année.

Certains constructeurs subissent de plein fouet ce qui ressemble de plus en plus à une crise. Toujours sur la même période, le groupe Toyota voit ses ventes de véhicules légers diminuer de 19,1 %. De leur côté, Stellantis et Renault, qui se partagent toujours à eux deux près de 60 % du marché, sont aussi en net repli. Ils perdent respectivement 8,7 et 6,4 %.

Au niveau des marques, à noter tout de même une forte croissance pour Alpine (+ 41,3 %) et Alpha Romeo (+ 39 %). En parallèle, Opel est en grande difficulté (- 32,5 %), mais aussi Fiat (- 22,7 %) et Jeep (- 16,4 %).

Cette situation a néanmoins un avantage pour les acheteurs : avec des ventes en berne, il est généralement plus simple de négocier un prix d’achat. Pour rappel, le baromètre d’Empruntis montre que le meilleur taux de crédit auto est aujourd’hui de 4,85 % sur 60 mois.

Quelle est la voiture la plus vendue ?

En 2025, pour l'instant, la médaille d’or (des voitures particulières) revient à la Clio V. Avec plus de 40 000 immatriculations et 6,3 % de part de marché, la citadine de Renault prend largement ses distances avec sa dauphine, la 208 (32 907 ventes).

Viennent ensuite la Dacia Sandero 3 (28 440 ventes) et la Peugeot 2008 (25 149 ventes). Pour trouver une voiture qui n’est pas d’une marque française dans ce classement, il faut attendre la 9^e position, avec la Yaris Cross de Toyota. Les concurrents européens sont encore plus loin : Volkswagen ne fait pas mieux qu’une 14^e position avec la Polo VI.