Les résultats de la dernière vague de l’enquête menée en mai 2025 par l’Ifop, en partenariat avec l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) et la Banque des Territoires, démontrent que les villes moyennes conservent une image globalement positive auprès de leurs habitants.
L’étude, réalisée pour Villes de France, met en lumière un attachement fort à ces territoires, porté par la qualité de vie, l’accès aux services et la proximité avec la nature.
Taux Empruntis relevés le 27/08/2025
L’attractivité des villes moyennes : un choix plébiscité par les habitants
Selon l’enquête menée par l’Ifop, les villes moyennes continuent de séduire. Près de huit habitants sur dix déclarent préférer y vivre plutôt que dans une grande métropole.
Ce taux grimpe à 86 % parmi les résidents des communes engagées dans le programme “Action Cœur de Ville”, signe d’un attachement renforcé par les politiques de revitalisation. Les personnes interrogées mettent en avant la qualité de vie, l’accessibilité des services, la proximité avec la nature et un coût de la vie plus abordable.
La qualité du centre-ville, un facteur clé du bien être urbain
Parmi les critères jugés essentiels, la qualité du centre-ville occupe une place importante. Elle est citée comme un facteur de bien-être par 64 % des habitants, et jusqu’à 70 % dans les villes bénéficiant d’Action Cœur de Ville. Cet attachement reflète une aspiration à un cadre de vie convivial, vivant et sécurisé, où les espaces verts et les lieux de sociabilité jouent un rôle central.
Par ailleurs, la facilité d’accès au crédit immobilier, avec des prix souvent nettement plus modérés que dans les métropoles, joue un rôle non négligeable dans la capacité des habitants à s’installer durablement dans ces centres-villes, contribuant ainsi à leur dynamisme résidentiel.
Si le cœur de ville est un marqueur fort d’attractivité, sa dynamique est perçue de manière plus contrastée. Toujours selon l’enquête, 41 % des habitants estiment que leur centre-ville s’est amélioré au cours des deux dernières années. À l’inverse, 28 % ne perçoivent pas de changement notable et 33 % jugent qu’il s’est détérioré. Ces perceptions traduisent des attentes élevées en matière de dynamisme économique, d’offre culturelle et d’accès aux soins.
Le programme Action Cœur de Ville : un outil reconnu mais perfectible
Le programme “Action Cœur de Ville” bénéficie d’une reconnaissance modérée au sein des villes moyennes. Selon l’enquête Ifop, un peu plus d’un quart des habitants en ont déjà entendu parler, avec une notoriété plus marquée dans les communes participantes, où elle atteint 35 %.
Parmi ceux qui connaissent le programme, la moitié estime qu’il a eu un impact positif sur leur ville. Dans l’ensemble, ce dispositif est vu comme un outil utile pour améliorer le cadre de vie et dynamiser les centres urbains.
Plus largement, les villes moyennes confirment leur position comme des territoires d’équilibre, appréciés pour leur qualité de vie, leur accessibilité et la proximité qu’elles offrent au quotidien.
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