
Nouveau changement pour le diagnostic de performance énergétique (DPE) des biens immobiliers ! Le Premier ministre François Bayrou a annoncé une modification de son calcul, qui serait plus favorable aux chauffages électriques, pour l’année 2026.
Taux Empruntis relevés le 27/08/2025
Booster le logement en même temps que la transition énergétique
Créé en 2001, le DPE est devenu un outil incontournable du marché immobilier français que ce soit du côté des locataires ou celui des acquéreurs. Il est d’autant plus important, car cet indicateur est un élément très scruté par les particuliers et par les banques au moment de souscrire un crédit immobilier.
Dans l’objectif de réduire la dépendance aux énergies fossiles et de renforcer l’offre locative, le Premier ministre a annoncé une modification sur la méthode de calcul des diagnostics.
Dans le détail, c’est le coefficient de conversion de l’électricité, qui sert à calculer l’énergie réellement consommée à partir des relevés et des factures d’énergie, qui va changer pour passer de 2,3 actuellement à 1,9.
Dans son communiqué, le locataire de Matignon indique que cette « évolution permettra de mieux refléter la réalité du mix énergétique français, largement décarboné grâce au nucléaire, et de corriger une inégalité de traitement pénalisant jusqu’ici les logements chauffés à l’électricité ».
Au total, près de 850 000 logements, classés F ou G pour la plupart, devraient voir leur note remontée.
Cette modification devrait être mise en place au 1er janvier 2026, après la publication d’un arrêté prévu en septembre 2025 et une consultation publique qui sera lancée dans les prochains jours.
Une mesure accueillie à bras ouverts par la profession
Les acteurs de l’immobilier ont bien accueilli cette annonce. Éric Allouche, directeur exécutif du réseau ERA Immobilier, salue une réforme qui « apporte davantage d’équité, en corrigeant les biais qui pénalisaient les logements chauffés à l’électricité ». En outre, il affirme que les 850 000 logements sont une bonne opportunité pour un marché locatif français en forte tension.
Loïc Cantin, président de la Fédération nationale de l’immobilier, partage cette satisfaction. En revanche, il regrette que ce dispositif ne s’applique qu’à partir du 1er janvier 2026 et non avant, ce délai pouvant à nouveau plonger « les marchés dans l’attentisme et exposer les bailleurs et les locataires à de nouvelles situations de blocage et des pertes économiques évitables ».
Profitez de notre expertise au meilleur taux !
à partir de 2,75% sur 15 ans(1)
Autres actualités
