À l'occasion du début de la période estivale, la FNAIM publie son étude annuelle sur le marché immobilier des stations balnéaires en France. Même si les prix restent 50 % plus élevés que dans le reste du territoire, la demande dans ces zones est toujours aussi dynamique.
Taux Empruntis relevés le 27/08/2025
Des prix en hausse depuis une décennie
Tout d’abord, selon la FNAIM, le prix des logements dans les stations balnéaires a davantage augmenté que dans le reste de l’Hexagone sur les 10 dernières années (+38 % depuis 2014 contre 22 % sur le reste du territoire).
Toujours selon l'étude, le prix moyen d’un bien immobilier dans les 517 stations balnéaires françaises se situe à 4 578 €/m², contre 2 950 €/m² pour la France entière.
En outre, sur les biens immobiliers, ce sont les maisons qui tirent la dynamique vers le haut. Entre juillet 2020 et juillet 2022, leurs prix ont augmenté de 25 %, contre 16 % en France. Après une légère baisse en 2023 (-1,4 %), les coûts se maintiennent l’année suivante (+0,2 %). Selon Loïc Cantin, président de la FNAIM, cela confirme la résistance de ce marché par rapport à l’ensemble du pays : « Le marché des stations balnéaires conserve toute son attractivité, témoignant de la place de la France comme première destination touristique mondiale. Porté par la demande de qualité de vie, par un public de retraités ou de Français cherchant une résidence secondaire, il devrait continuer à bien se tenir dans les années à venir. »
Les demandeurs toujours au rendez-vous
Toujours selon la FNAIM, la moyenne d'âge des futurs acquéreurs se situe à 55 ans, ces derniers étant en quête d’une résidence secondaire à acquérir, souvent à travers un crédit immobilier.
Les seniors sont aussi très nombreux à concentrer leur recherche dans les stations balnéaires (41 % ont plus de 60 ans), à la recherche d’une bonne qualité de vie.
En outre, 8 % des acheteurs viennent de l'étranger (Royaume-Uni, Belgique et Pays-Bas pour la plupart).
Les stations balnéaires selon les régions
En 2025, les stations accessibles se situent en Normandie (3 543 €/m²) et en Bretagne (3 483 €/m²). Cette dernière est, par ailleurs, la seule région où ses prix ont diminué (-2 %).
Les plus chères, elles, se trouvent en région Provence-Alpes-Côte d’Azur (5 842 €/m²) et en Nouvelle-Aquitaine (5 132 €/m²). Parmi les communes les plus prisées figurent des villes telles que Saint-Jean-Cap-Ferrat (16 642 €/m²), Ramatuelle (15 844 €/m²) et Saint-Tropez (14 774 €/m²).
Concernant les risques climatiques (érosion côtière, submersion marine, sécheresse, températures extrêmes, érosion, …), la fédération affirme qu’elles pèsent toujours peu sur les prix du marché malgré des menaces croissantes sur certaines stations (par exemple : Saint-Malo, La Baule, Biarritz ou Sète…).
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