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Immobilier : la vacance de courte durée, un faux problème ?

La vacance de courte durée, un faux problème ?
Immobilier : la vacance de courte durée, un faux problème ?

En France, la vacance de courte durée, définie comme une inoccupation inférieure à un an, joue un rôle capital d’ajustement dans le parc immobilier. D’après le Service des données et études statistiques (SDES), cette vacance reflète principalement les mouvements de rotation naturelle dans les logements, comme un changement de locataire ou des travaux ponctuels avant une remise sur le marché.

Le SDES estime qu’en moyenne, 5,4 % des résidences principales étaient en situation de vacance courte en 2021. Ce taux varie peu selon les territoires. Dans 75 % des zones d’emploi, il est compris entre 4,1 % et 6,5 %, ce qui montre une certaine homogénéité à l’échelle nationale. Le SDES projette que cette vacance évoluera en proportion directe du nombre de résidences principales dans chaque zone d’emploi, maintenant ce ratio stable jusqu’en 2050.

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Une hausse progressive mais modérée attendue d’ici 2050

Selon les scénarios démographiques étudiés, le nombre de logements vacants de courte durée pourrait augmenter de 0,2 à 0,3 million entre 2020 et 2050. Cette projection repose sur trois scénarios de croissance de la population.

Entre 2020 et 2030, entre 10 000 et 13 000 logements supplémentaires seraient concernés chaque année selon le scénario retenu :

Cette évolution, bien que continue, reste relativement contenue à l’échelle des besoins globaux en logement. Le SDES rappelle que la vacance courte n’est pas nécessairement problématique. Elle traduit d’abord un fonctionnement normal du marché immobilier, notamment dans les zones tendues où les logements changent souvent d’occupants.

Cette dynamique est également à mettre en lien avec le crédit immobilier, un levier structurant de l’accès à la propriété. Lorsque les conditions de financement se tendent, notamment en période de taux d’emprunts élevés, certains biens peuvent rester temporairement vacants, le temps de trouver un acquéreur solvable.

Un phénomène à distinguer de la vacance longue

Le SDES insiste sur l'importance de différencier la vacance de courte durée de celle de longue durée, définie comme une inoccupation de plus d’un an, souvent liée à des problématiques structurelles : inadéquation géographique, taille inadaptée ou mauvaise qualité du logement. Si la vacance longue traduit souvent une dévalorisation ou une obsolescence du bien, la vacance courte est davantage conjoncturelle.

Entre 2020 et 2050, les facteurs de vacance longue pourraient générer entre 0,85 million et 1,8 million de logements vacants supplémentaires selon le SDES, soit bien plus que les projections concernant la vacance courte. Cela souligne le caractère relativement bénin de cette dernière.

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