Mardi 15 juillet, François Bayrou a présenté son plan budgétaire pour l’année 2026. Le chef du gouvernement a proposé la mise en place de plusieurs mesures pour rééquilibrer les comptes publics et elles ne semblent pas plaire aux Français : 68 % d’entre eux les trouvent injustes selon un sondage Toluna – Harris pour RTL.
43,8 milliards d'euros d’économies
Le Premier ministre explique qu’à l’heure actuelle « la dette de la France augmente de 5 000 € chaque seconde ». Pour rappel, le pays est endetté à hauteur de 3 300 milliards d’euros, selon info.gouv.fr. L’objectif vise 43,8 milliards d’euros d’économies afin de ramener le déficit public à 4,6 % l’an prochain.
Il a annoncé la mise en place d’une « année blanche » en 2026. Autrement dit : l’ensemble des prestations sociales ainsi que les retraites seront maintenus aux mêmes montants qu’en 2025. Ces mesures risquent d’impacter les retraités ainsi que les bénéficiaires de ces aides qui sont les plus susceptibles de se retrouver en situation de fragilité financière. Pour rappel, en 2024, le nombre de dépôts de dossiers de surendettement a augmenté de 10 %, selon le dernier rapport de l’Observatoire de l’inclusion bancaire auprès de la Banque de France.
De plus, un gel des dépenses de l’État est également prévu « L’Etat se fixe comme première règle de ne pas dépenser davantage à l’euro près en 2026 qu’en 2025 » affirme François Bayrou lors de son discours. Seule exception, l’augmentation du budget consacré aux armées, annoncée par le président de la République, Emmanuel Macron.
Une règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partants à la retraite va également être instaurée. 3 000 emplois publics seront ainsi supprimés en 2026.
Un effort particulier pour les plus fortunés
Une contribution sera demandée aux ménages aisés ainsi qu’aux grandes entreprises. En effet, les Français les plus fortunés devront verser une « contribution de solidarité ».
Les retraités les plus aisés devront également participer : une réforme de l’abattement de 10 % sur le calcul de l’impôt sur le revenu des personnes à la retraite va être mise en place.
Une augmentation de la production
C’est certainement la mesure qui fait le plus réagir les Français : le chef du gouvernement a annoncé vouloir supprimer deux jours fériés afin d’augmenter la production et l’activité du pays.
Ce dernier propose le lundi de Pâques et le 8-mai, mais reste ouvert à d’autres propositions. D’après le sondage Toluna – Harris, 70 % des Français se disent contre cette décision. 17 % des personnes interrogées affirment même y être « tout à fait opposées ».
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