
L’Insee vient de dévoiler ses dernières données sur l’évolution des prix, avec une bonne nouvelle pour les consommateurs : en mai, l’inflation ralentit en France. Elle passe de 0,8 à 0,7 %.
Un recul des indicateurs
La quasi-totalité des indices connaissent, en mai, une évolution moindre qu’en avril. Autrement dit : les prix augmentent moins vite sur douze mois glissants, voire baissent pour certaines catégories. La plus emblématique d’entre elles : l’énergie, avec une variation qui atteint désormais - 8,1 %, bien loin des + 5,7 % encore observés au printemps 2024.
Le segment des produits frais rencontre aussi un changement marquant. Son évolution annuelle recule à 1,7 % en mai, contre 4 % le mois dernier. À noter aussi, sur la même période, le tassement de l’inflation pour les services (2,1 % contre 2,4 %). En revanche, la hausse des prix prend plus d’ampleur pour l’alimentation hors produits frais (+ 1,3 % contre 0,9 % en avril) et reste stable pour le tabac (+ 4,1 %).
Un retour à la normale ?
L’inflation avait marqué un retour fracassant sur le devant de la scène il y a trois ans. Pour rappel, l’indice des prix à la consommation avait atteint 5,3 % en 2022 et 4,9 % en 2023, soit ses plus hauts niveaux depuis une quinzaine d’années.
L’Insee rappelle cependant que : « au niveau macro, le pouvoir d’achat a augmenté sous l’effet de la baisse du chômage survenue depuis 2022 mais aussi sous l’effet de l’augmentation des aides et des transferts par l’État ».
Cependant, pour les ménages dont les revenus n’ont pas augmenté dans une proportion équivalente, la période a bien entraîné une perte de pouvoir d’achat. Cela s’est traduit avec deux hausses consécutives du nombre de dossiers de surendettement déposés en France (+ 8 % en 2023 et + 10,8 % en 2024).
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