
Début juin 2025, l’Observatoire des inégalités a publié l’édition de son rapport biennal sur les inégalités en France à travers cinq thèmes : revenus, éducation, travail, modes de vie et territoire. Cet article fera état du chapitre « Revenus », avec un écart entre les salaires qui continue de se creuser.
Les écarts de revenus qui parlent d’eux même
Tout d’abord, le niveau de vie médian s’élève à 2 028 € mensuels. C’est ce seuil qui divise la population en deux : une moitié gagne moins, l’autre davantage. Les 10 % les plus pauvres perçoivent moins de 1 080 €, tandis que les 10 % les plus riches dépassent les 3 653 €, soit 3,4 fois plus.
Au sommet de l’échelle se trouve le 1 % le plus aisé, qui gagne plus de 7 500 € et le millième le plus riche, qui atteint les 20 000 €.
La pauvreté a aussi progressé. Elle touche 5 millions de personnes vivant avec moins de 1 014 € par mois, soit 8,1 % de la population. En 2002, le taux était de 6,6 %.
Toujours selon l’étude, l’écart est plus flagrant au niveau des salaires. À temps plein, les 10 % les mieux rémunérés gagnent 2,8 fois plus que les 10 % les moins payés. De plus, les cadres supérieurs touchent 2 600 € de plus que les employés.
L’âge est aussi un facteur de disparité. Les salariés de moins de 30 ans touchent en moyenne 1 186 € par mois. Les salariés de plus de 60 ans, quant à eux, gagnent environ 3 941 €.
Enfin, l’écart de salaire entre les femmes et les hommes s’est réduit de 8,7 points en 20 ans, passant de 25,1 % en 2002 à 16,4 % en 2022.
Outre les revenus des ménages, d’autres facteurs peuvent impacter un budget. Par exemple, les dépenses contraintes, comme le remboursement de plusieurs emprunts.
Dans ce cas, le regroupement de crédits peut être l’une des solutions envisageables, si la situation de l’emprunteur le permet. La réunion de plusieurs crédits en un seul, plus adapté à la situation financière actuelle de l’emprunteur, permet de réduire les mensualités de remboursement. Cela est possible grâce à l’allongement de la durée de prêt, ce qui augmente en revanche le coût total du financement.
Le gouffre béant du patrimoine et de l’origine sociale
Selon le rapport, le patrimoine fait partie des domaines où les disparités atteignent des sommets. Les 10 % les plus fortunés détiennent au moins 716 000 €, soit 163 fois plus que les 10 % les moins fortunés, qui possèdent moins de 4 400 €. De plus, l'écart se creuse entre ces deux populations, les 10 % les plus fortunés détenaient 47,1 % de l’ensemble du patrimoine en 2021, contre 41,3 % en 2010.
L’origine sociale est aussi concernée par les inégalités. Selon l’Observatoire, les adultes qui ont grandi dans une famille dite « défavorisée », disposent d’un revenu du travail mensuel inférieur de 1 000 € environ par rapport à ceux qui ont eu des parents « favorisés ».
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