Avec un temps de plus en plus ensoleillé, les Français préparent déjà leurs vacances pour cet été. Pour l’occasion, l’institut de sondage Ipsos a publié une étude sur les projets estivaux des ménages, en collaboration avec l’opérateur Europ Assistance.
Les Français, très enthousiastes malgré le contexte actuel
Dans un contexte international incertain, plus de la moitié des personnes interrogées (56 %) prennent en compte le risque de conflit armé dans le choix de leur destination, en hausse de 13 points par rapport à 2024, et 42 points par rapport à 2023.
De plus, 39 % considèrent que le climat politique de la destination est aussi un critère important. Parmi ces personnes, 10 % considèrent que les États-Unis sont un pays potentiellement « à éviter ».
Pour autant, ces tensions ne découragent pas les Français dans leur projet, bien au contraire. Une très grande majorité (82 %) a l’intention de partir cet été, soit le taux le plus élevé enregistré depuis 2015 selon le sondage.
De même, 82 % se disent enthousiastes à l’idée de voyager. Enfin, 67 % des vacanciers français vont voyager à l’intérieur du pays, mais plus d’un tiers des sondés (35 %) considère que les vacances idéales seraient à l’étranger.
Le budget, barrière principale des projets de vacances
En 2025, 18 % des Français affirment ne pas partir en vacances. Pour la moitié d’entre eux (47 %), les conditions financières ne sont pas réunies pour partir.
Il est vrai que certaines dépenses courantes peuvent représenter une charge financière lourde à supporter, surtout si les ménages concernés sont engagés dans plusieurs emprunts.
Le rachat de crédit peut alors être une solution à envisager, si la situation de l’emprunteur le permet. Le regroupement de plusieurs crédits en un seul, plus adapté à la situation financière actuelle de l’emprunteur, permet de réduire les mensualités de remboursement. Cela est possible grâce à l’allongement de la durée de prêt, ce qui augmente en revanche le coût total du financement.
Pour ceux qui partent cette année, le budget vacances alloué par les sondés est de 1 774 €, en légère baisse de 2 % depuis 2023. Toujours selon l’étude, malgré ces contraintes, les Français restent les Européens qui partent le plus longtemps, avec une durée moyenne de 2,1 semaines contre 1,9 semaine pour la moyenne européenne.
Les Français face à l’impact environnemental
Une bonne partie des vacanciers ont affirmé vouloir adopter un comportement responsable comme éviter de gaspiller les ressources locales (84 %), soutenir les économies locales (81 %) ou encore utiliser des moyens de transport à faible émission de CO2 sur place.
En revanche, seulement 18 % des personnes interrogées déclarent tenir compte de l’empreinte écologique du voyage dans le choix de leurs destinations.
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